Nous mettons à disposition un manifeste qui exprime nos idées et ce qui motive notre action et nos arguments. Nous vous invitons à apposer votre nom en support à notre position et à notre mouvement. Faire ceci permettra de valoriser notre action et captera plus facilement l’attention des législateurs afin de nous permettre de leur exposer les raisons d’intégrer l’énergie nucléaire aux stratégies de décarbonations. 

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  1. La crise environnementale vient d’un conflit profond, c’est une dégénération de l’harmonie laborieuse qui existait entre la nature et les actions de l’humain.
  2. Avant la révolution industrielle, l’humain vivait sous la tyrannie de la nature; cet état d’équilibre faisait de l’humain et de ses sociétés une partie intégrante d’un équilibre tenu en écosystème.[1]
  3. Ce sont les distinctions de l’humain qui viendront à rompre cette harmonie.
  4. Rien ne distingue plus les animaux et l’humain dans son action, que le principe de l’échange. Nulle autre créature ne donne une possession pour une autre, les animaux rient, pleurent et sont même animés de comportements espiègles, mais d’aucun échange.
  5. Voilà ce pourquoi l’humanité met l’échange au centre de sa démarche sociale, car elle exprime sa particularité naturelle et permet au phénomène de l’économie d’exister.
  6. L’économie n’est rien d’autres que le phénomène philosophal de transmutation du travail en valeur intrinsèque. 
  7. L’action de l’humain est donc portée vers ses besoins d’énergie parce qu’aucun travail ne peut être exécuté sans énergie.
  8. Le but absolu du concept de l’économie est simple : c’est la transformation du travail en valeur. 
  9. L’énergie est la transformation de ressources naturelles en travail. 
  10. La crise environnementale est donc la résultante d’une crise de l’énergie qui se répercutera dans la capacité des citoyens et citoyennes à améliorer leur niveau de vie et le travail cessera de prendre de la valeur.
  11. Car, il n’est pas possible de faire croître la valeur du travail si l’énergie pour le créer est plus grande que les bénéfices qu’il octroi.
    Il nous faut donc trouver des sources alternatives aux hydrocarbures pour notre énergie. Ces alternatives peuvent être multiples, mais aucune ne doit ajouter à nos émissions de gaz à effets de serre.
  12. Car dans ses excès, l’humanité brûlera 10 millions de fois plus rapidement les hydrocarbures que le temps nécessaire pour leurs créations par la nature.
  13. Dans cet excès, nous générerons plus de GES que ce que la biomasse peut emprisonner en son sein.
  14. Il est démontré par nos nombreux modèles et nos simulations que ces émissions provoqueront une accélération du phénomène naturel de réchauffement climatique.
  15. Les différentes recherches sur la paléontologie géologique démontre clairement l’implication de l’humain sur le climat au cours des 2000 dernières années.
  16. Les technologies de production électriques de notre époque sont particulièrement responsables pour ce réchauffement et sont la principale cause d’émissions nocives sur la Terre.
  17. Outre les émissions réchauffant notre climat, l’utilisation majoritaire du charbon sur la terre émet des particules volatiles toxiques qui affectent la santé de millions de personnes à chaque jour.
  18. Si l’émission de rayonnement gamma peut être mortelle pour tout être vivant, il est simple d’arrêter celui-ci, l’eau et le plomb, deux des ressources naturelles les plus abondantes, peuvent bloquer sans difficulté ce rayonnement.
  19. Le Nucléaire permet donc d’éviter l’émission de gaz nocif pour la santé et l’environnement, au prix d’une émittance de rayonnement négligeable et simple à confiner.
  20. La population humaine devient de plus en plus énergivore, sa faim n’est limitée que par la capacité des outils qu’elle utilise à consommer l’énergie.
  21. Si l’internet était un Pays, elle serait le 3ᵉ plus grand consommateur d’énergie du monde, ce qui en fait un outil merveilleux, mais qui pollue involontairement à cause de la négligence des nations dans leur production énergétique et l’engouement exubérant des citoyens et citoyennes de celles-ci.
  22. La plupart des énergies alternatives ont une capacité de fourniture énergétique intermittentes ou profondément dépendantes ou sensibles à la volonté de la nature.
  23. Seul le nucléaire outrepasse ces limitations et assure une énergie puissante, continue, indépendante des conditions naturelles et pilotables.
  24. Le rendement d’une centrale nucléaire est de plus de 95 pour cent, aucunes autres formes de production d’énergie permettent une telle performance.
  25. Le volume de l’énergie peut être décidé selon notre volonté, le nucléaire est le seul type de centrale permettant une assurance absolue quant à notre capacité de garder ce contrôle.
  26. Le nucléaire est une source d’énergie qui surpasse rapidement les émissions produites par l’extraction du minerai et la construction de la centrale.
  27. Car une centrale nucléaire n’émet aucun GES durant l’entièreté de sa vie, elle a une durabilité de plus d’un demi-siècle.
  28. Ces centrales évitent, et donc comblent, les émissions de milliers de tonnes de GES et de PVT, émises par les autres productions d’énergie.
  29. La principale opposition à cette énergie est issue du sentiment primaire qu’est la peur.
  30. Les radiations gamma sont des rayonnements puissants et mortels, il est donc légitime d’être craintif.
  31. La démarche de ce manifeste s’inscrit dans un processus éducationnel et d’apaisement.
  32. Le nucléaire produit des déchets qui pour la plupart deviendront non toxiques au bout de quelques siècles, voire moins longtemps qu’une vie humaine.
  33. À la différence de la croyance populaire, ces déchets ne sont pas liquides, mais bien solides.
  34. Certes, ils compilent les éléments du noyau ayant perdu leurs propriétés atomiques, mais la plupart sont de simples objets comme des outils et les habits des techniciens et techniciennes.
  35. Les émanations toxiques de métaux lourds et autres éléments nocifs émis par les autres technologies restent dans la nature pour une durée éternelle et leur dissémination ne sont pas contrôlées.
  36. Parfois les changements hydrographiques et géographiques sont permanents et la contamination qui s’encourt marque le territoire de façon continue pour plusieurs siècles, rendant stériles des étendues d’eau et des acres de terres.
  37. Seule une mince et négligeable partie des déchets des centrales nucléaires sont réellement dangereuses pour la santé et ceux-ci cessent de l’être à la suite de plusieurs millénaires. Tout comme le CO2 se dissout dans l’atmosphère au bout de 10 000 ans.
  38. Une partie de la croûte terrestre est elle-même radioactive et il serait possible de confiner ces quelques déchets dans cet environnement naturellement toxique.
  39. Si nous combinons tous les déchets produits aux États-Unis depuis les 70 dernières années, le volume équivaudrait à un terrain de football avec une hauteur de 24 pieds de hauteur.
  40. L’uranium a une densité d’énergie incomparable avec celle des hydrocarbures. Un seul gramme d’Uranium, 235 équivaut à 3 tonnes de charbon, 2 tonnes de pétrole brut et 1,7 tonne de gaz naturel. 
  41. Selon les consommations actuelles, les réserves de charbon devraient être épuisées d’ici environ 100 ans pour le charbon, le pétrole et le gaz environ 45 ans et le nucléaire environ 100 ans.
  42. L’Uranium est un élément présent partout dans la croûte terrestre et dans l’eau, les limites volumiques sont donc théoriques, car des moyens alternatifs pour en produire peuvent être élaborés.
  43. Outre l’Uranium ; le Plutonium et le Thorium peuvent être utilisé pour nourrir les noyaux des centrales.
  44. Les centrales de 4ᵉ génération viseront à produire une énergie éternelle en permettant la valorisation de l’Uranium utilisé, éliminant presque complètement les déchets à vie longue.
  45. Le Canada est un pionnier dans la conception de centrales renouvelables qui réutiliseront les déchets de l’industrie.
  46. Le problème des déchets sera donc virtuellement éliminé dans un futur extrêmement rapproché.
  47. Les centrales nucléaires de prochaines générations pourront être de taille réduite et même déplacée, permettant un impact réduit de celle-ci et une adaptation aux besoins particuliers de tout projet énergivore.
  48. Le nucléaire empêche les résultats désastreux causés par les alternatives conventionnelles et non-conventionnelles de production énergétique.
  49. La démarche de ce manifeste s’inscrit dans la volonté de défendre les populations affectées par toutes les filières émettrices de particules toxiques et les calamités des hydrocarbures.
  50. Depuis leur création, les centrales nucléaires n’eurent aucun accident environnemental sauf à ce qui a trait aux accidents de Fukushima et de Tchernobyl.
  51. L’extraction minière de l’Uranium est un enjeu stratégique pour la province de Québec.
  52. Le territoire du Québec est l’un des rares endroits dans le monde pouvant exploiter des gisements d’Uranium car nous possédons expertise, capital et technologie pour le faire.
  53. Le nucléaire est donc, en combinaison avec le secteur minier de l’Uranium, un investissement tactique qui permettra d’amplifier notre influence dans le domaine énergétique à un niveau national et continental.
  54. Le nucléaire est un secteur d’avenir au niveau du développement technologique.
  55. Les centrales nucléaires permettront de produire du Deutérium, carburant essentielle à la filiale de la fusion nucléaire et ses recherches associées.
  56. Le secteur du nucléaire est donc un secteur de production énergétique inégalable certes, mais il permet aussi le développement technologique et un enrichissement collectif grâce aux exportations matérielles et techniques.
  57. Au cour du présent siècle, la grille énergétique sera non plus continentale, mais mondiale.
  58. Le Québec aura donc la possibilité de devenir un joueur clé dans la lutte aux changements climatiques en fournissant de l’énergie propre à des pays fortement émetteur de GES.
  59. Le nucléaire permettra donc à la province de Québec de renforcer son rôle international et d’améliorer la prospérité de ses citoyens et citoyennes.

C’est ainsi que pour toutes ces raisons, regardé avec le plus des grands reculs, permettant une analyse objective des données comparatives et en gardant un regard rationnel, que le nucléaire doit faire son retour dans la province de Québec.

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